Rechercher dans ce blog

VISITEURS

Maitrise de qualité



La qualité, peut-on la maîtriser ?

La maîtrise ou la gestion de la qualité est un concept relativement récent dans les entreprises.
Selon l'AFNOR, il s'agit de la «partie de la gestion générale de l'entreprise consacrée à la qualité». La gestion de la qualité comprend notamment, en fonction de la politique qualité de l'entreprise :
-  la fixation des objectifs ;
-  la conception de l'organisation et des moyens ;
-  la formation et la motivation du personnel ;
-  la mise en oeuvre des moyens et la coordination des différents secteurs impliqués dans la réalisation ;
-  l'évaluation des résultats ;
-  les actions correctives ;
-  auxquelles il convient d'ajouter les actions préventives ou d'amélioration permanente de la qualité.
Une telle maîtrise de la qualité suppose :
-  l'engagement personnel du chef d'entreprise, sa conviction de l'importance de la qualité, est un élément fondamental et premier du déclenchement du processus.
Par son accord plein et sans réserve, son implication constante, il est le seul à avoir la capacité de donner l'impulsion et à inscrire la stratégie qualité dans la politique générale de l'entreprise.

-  la définition d'un projet partagé : «la qualité résulte d'un état d'esprit qu'il faut initier et entretenir à partir d'un message spécifique à chaque entreprise ; celle-ci doit entrer en compétition avec elle-même en se mobilisant autour d'une valeur clé qui lui soit propre et adaptée à son métier, ses structures, ses traditions, ses points forts ou vulnérables».
La qualité ne peut donc être maîtrisée qu'à partir du moment où existe un projet mobilisateur au sein de l'organisation confortée par une stratégie de la direction.
L'amélioration permanente de la qualité des produits ou des services est d'autant plus facile à obtenir que la direction de l'entreprise adopte une attitude :
-  volontariste ou finalisée ;
-  anticipatrice ;
-  consciente ;
-  et flexible.
La mobilisation des énergies, de l'intelligence et du savoir-faire de l'ensemble du personnel doit s'appuyer sur :
-  l'adhésion de l'encadrement qui voit se développer son rôle d'animation des hommes ;
-  la remise en cause, dans tous les cas où elle devient nécessaire des modèles d'organisation traditionnels caractérisés par des structures rigides et inadaptées aux nouvelles situations socio-économiques (temps trop long de réaction, compartimentation, spécification, ...).
Dans le même temps, la hiérarchie des qualifications doit être alignée le plus possible sur la hiérarchie des compétences ; la souplesse des structures n'est utile que dans la mesure où elle facilite l'adaptation de l'entreprise et celle des individus qualifiés qui la composent :
-  la considération personnelle des individus obtenue notamment grâce aux entretiens individuels, au travail de groupe et à l'exercice du droit d'expression.
Au-delà de cette mobilisation collective, quatre autres composantes se révèlent essentielles dans l'élaboration et la mise en œuvre de la stratégie qualité :
-  le renforcement de la fonction commerciale : il s'agit tout à la fois d'améliorer la connaissance du marché par l'entreprise et de mettre en place une «structure» de communication permanente avec les clients ;
-  la mise en œuvre d'outils et de méthodes de gestion de la qualité ;
-  l'intégration des mutations technologiques dans les réflexions de gestion : la qualité de l'appareil de production, notamment sous la forme de fiabilité, maintenabilité, constitue un facteur important de rentabilité/non-rentabilité des investissements et de qualité/non-qualité des productions ;
-  l'instauration de relations clients/fournisseurs (inter-entreprises) dans lesquelles la qualité ou, tout au moins, le rapport qualité/coût représente le critère prioritaire de sélection et de décision.
Il apparaît ainsi que l'efficacité d'une entreprise, et de manière plus précise, la qualité de ses produits ou services dépend des « 6 M » :
µMarché, Milieu, Environnement ;
µManagement ;
µMain-d'œuvre ;
µMéthodes ;
µMachines ;
µMatières,
la faiblesse d'un de ces éléments entraînant une non-qualité.
Il importe donc d'opérer un véritable contrôle essentiellement a priori de la qualité. Une telle construction de la qualité doit prendre la forme de la mise en œuvre et de la maîtrise de tout ce qui est nécessaire en matière d'organisation, de moyens et de méthodes pour que le produit satisfasse le besoin.
Pour maîtriser la qualité, il faut certes maîtriser les techniques et technologies concernées, mais il faut avoir mis en place l'organisation, les méthodes et les procédures: les meilleurs ingénieurs réaliseront de mauvais matériels si les cahiers des charges ne passent pas en revue toutes les étapes de la vie du produit, par exemple.
Dans la majorité des entreprises, la maîtrise de la qualité tient plus à l'adoption de méthodologies qu'au recours à des actions strictement techniques.
Or, ces méthodologies sont définies et appliquées par des individus. En conséquence, la qualité de ces démarches et l'efficacité de leur application dépendront du personnel lui-même.
Ses performances seront d'autant plus élevées qu'il sera mieux informé et formé. L'information, tant interne qu'externe, vise avant tout à faciliter l'identification des enjeux liés à la qualité et la nécessité d'une action permanente d'amélioration de la qualité.

1.4.  Vocabulaire

Le produit
Le produit est une substance, un fait ou un être qui résulte d'un processus naturel ou d'une opération humaine. Ce peut donc être un fruit, un légume, une viande, un poisson, un bien matériel, un boulon, une automobile, une table. C'est cette seule acception qui est opposée à celle de service.
Le service est pris ici avec le sens de décision personnelle et action de servir librement quelqu'un :
µmise à disposition par obligeance ;
µavantage procuré bénévolement ;
µaction contre paiement ou rémunération.
Dans tous ces cas, le mot est utilisé au singulier, mais au pluriel : ce sont les activités qui représentent une valeur économique sans correspondre à la production d'un bien matériel. Pour simplifier nous ne parlons plus de «produits et services», mais simplement de «produit».
Ainsi un assemblage, un sous-ensemble, un ensemble, un plan, un devis, un coup de téléphone, un bordereau, une quittance, une facture, un conseil, l'accueil ... sont des produits.
Le marché
C'est la rencontre des offres et des demandes concernant un produit. Le marché traduit le volume échangé d'un produit donné. Cette précision traduit bien le fait qu'une entreprise a une part de marché pour un produit donné, que ce soit pour un bien matériel (la voiture) ou immatériel  (les loisirs). Ce volume échangé dépend des parties intervenant dans l'échange : Entreprise-Clients. Ces parties sont influencées par l'environnement .
 










L'environnement est :
µculturel ;
µpolitique et juridique (institutionnel) ;
µtechnologique ;
µéconomique et social.
Du côté de l'offre, on trouve les producteurs et les intermédiaires qui assurent la commercialisation des produits.
Du côté de la demande interviennent les acteurs directs : les clients, puis les acteurs indirects qui sont les utilisateurs quand ils sont distincts des clients, et les prescripteurs qui sont les conseillers des clients (Exemple : associations de consommateurs, ingénieurs-conseils, centres techniques, médecins, pharmaciens, acheteurs, vétérinaires, professeurs, proviseurs, ...).
Le client
Le client est celui qui achète, avant d'être consommateur pour le domaine économique.
L'utilisateur
C'est celui qui emploie ; ainsi le conducteur est utilisateur du véhicule acheté par son administration. Cette dernière est cliente du constructeur. Si vous avez vous-même un véhicule, vos jeunes enfants placés à l'arrière sont utilisateurs pour leur sécurité, votre garagiste l'est pour l'accessibilité des pièces mécaniques.
On pourrait dire que l'utilisateur est ainsi le dernier maillon d'une longue chaîne qui passe par le client, le vendeur, le producteur, le concepteur, les fournisseurs.
L'entreprise
Economiquement, c'est l'organisation de biens ou de services à caractère commercial.
Le  coût
Le coût d'un produit est la somme des dépenses engagées par le producteur pour l'obtenir, puis le vendre aux clients.
Le prix
C'est le rapport de valeur d'un bien à un autre bien ; c'est un rapport d'échange entre un bien et l'argent.
La valeur

On désigne par ce terme la qualité d'une chose fondée sur son utilité objective ou subjective (valeur d'usage), le rapport de l'offre et de la demande (valeur d'échange), les propriétés et caractéristiques particulières d'un produit qui en font son attirance et le désir de le posséder (valeur d'estime).

Category

(1) (1) (1) (1) (1) (1) (1) (1) (1) (1) (1) (3) (1) (1) (1) (1) (1) (1) (1) (1) (1) (1) (1) (1) (1) (1) (1) (1) (1) (1) (1) (1) (1) (1) (1) (1) (1) (1) (1) (1) (1) (1) (1) (1) (1) (1) (1) (2) (1) (1) (1) (1) (1) (1) (1) (1) (1) (1) (1) (1) (1) (1) (1) (1) (1) (1) (1) (1) (1) (1) (1) (1) (1) (1) (1) (1) (1) (1) (1) (1) (1) (1) (1) (1)