Autres Races
Autres Races
RACE DE L’ Ile de France
L’ Ile de France figure parmi
les meilleures races en conformation bouchère. Sa conformation et sa vitesse de
croissance lui permettent d’être largement utilisée en croisement industriel
avec des races rustiques, pour alimenter la filière en viande ovine. Dans le
même temps, son schéma de sélection améliore en continu ses qualités
maternelles. En prolificité et valeur laitière, l’Ile de France se situe dans
le peloton de tête des races bouchères. La brebis Ile de France alimente
naturellement ses agneaux sans soucis.
Source Upra
/Institut de l’élevage
Le
mouton Ile de France se comporte aussi bien dans des systèmes de
bergerie intégrale, semi plein-air, plein-air intégral, ou sur des parcours de
transhumance. On le trouve partout en France, en zones céréalières, en zones de
bocage, en plaine, en montagne, en zones humides, sous des climats arides….
Cette
race est très facile à alimenter. Pour une race à viande, elle valorise
parfaitement des fourrages économiques comme par exemple la paille, qui
constitue le seul fourrage grossier chez bon nombre d’éleveurs, ainsi que les
sous-produits des grandes cultures.
Les agneaux naissent bien couverts de laine, et s’adaptent bien aux climats froids. La laine joue son rôle isolant tant vis-à-vis du froid que de la chaleur. Les brebis Ile de France prospèrent ainsi dans le sud de la France, mais aussi au Maroc, en Afrique du Sud, au Brésil, dans des conditions de chaleur extrême.
es
brebis Ile de France
présentent la particularité et l’avantage d’avoir un cycle sexuel en période de
jour croissants, contrairement à la plupart des races bouchères.
Cette spécificité permet une grande souplesse dans l’organisation du travail, et facilite l’étalement des pointes de travail. En zone de grandes cultures, notamment, les agnelages d’automne permettent de programmer des naissances pendant les périodes d’arrêt des travaux des champs.
Cette spécificité permet une grande souplesse dans l’organisation du travail, et facilite l’étalement des pointes de travail. En zone de grandes cultures, notamment, les agnelages d’automne permettent de programmer des naissances pendant les périodes d’arrêt des travaux des champs.
Pour
d’autres, la répartition des agnelages dans le temps sont une façon d’utiliser
idéalement les bâtiments et surfaces fourragères.
RACE MERINOS
Avant
l’introduction du MERINOS ESPAGNOL au XVIIIe siècle en France, il existait déjà
une population MERINOS dans le sud du pays. Cette population a été améliorée
avec des béliers MERINOS ESPAGNOL, basés dans les anciennes bergeries
impériales de Perpignan et d’Arles. Enfin, au cours des années 1920 et jusqu’au
début des années 40, de manière à améliorer les performances lainières et le
format, cette population a subit à nouveau une infusion raisonnée de sang
MERINOS DU CHATILLONNAIS.
Cette race
présente avant tout une très bonne qualité de toison, une bonne adaptation aux
zones de montagnes, mêmes élevées (jusqu’à 3000 m) ainsi que les zones plus
sèches du sud de la France. Elle est aussi renommée pour ses aptitudes au
désaisonnement. C’est l’animal type de la grande transhumance.
Cette race,
présente aujourd’hui essentiellement en région Provence Alpes Côte d’Azur,
s’étend aussi dans la Drôme, l’Isère, les Pyrénées-Atlantique et la Corse.
C’est une des races ou la taille des troupeaux est la plus importante.
Cette race a
été aussi largement exportée en Espagne, Europe de l’Est et Afrique du Nord.
Quelques exportation ont eu lieu aussi en Asie.
Effectifs
|
250 000
femelles
19 000
brebis contrôlées dont 18 244 inscrites
|
Qualités
maternelles
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prolificité
: 1,08
GMQ 10-30j
(mâle double) : 190 g
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Qualités
bouchères
|
poids des
béliers : 70-90 kg
poids des
brebis : 55-70 kg
GMQ 30-70j
(mâle simple) : 212 g
|
pour en savoir plus : base
de données du BRG
|
(sources : INRA, IE, FUS - 98)
L’élevage en
race MERINOS D’ARLES associe alternativement les montagnes en été et les plaines
(zone de la Crau) en hiver au cours de transhumances, qui peuvent intégrer
aussi une zone de semi montagne permettant d’assurer des transitions entre ces
deux grands systèmes.
Les saillies
ont lieu essentiellement avant la montée en alpage. Des béliers assurent
cependant la lutte de « repasse », au retour des montagnes. En hiver les
animaux sont mis au pâturage tous les jours. Il existe aussi des variantes avec
accélération des rythmes d’agnelage (par remise en lutte à l’automne).
Les produits
issus de ces systèmes de production sont variés. Les agneaux sont vendus plus
ou moins jeunes, soit comme agneaux de lait (production très localisée), soit
comme agneaux d’embouche. Ces derniers sont souvent conduits en alpage et
vendus à leur retour. Existent aussi tous les systèmes intermédiaires. La
laine, de haute qualité, ne représente cependant qu’une faible part du revenu
économique de ces élevages ovins.