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GENERALITES SUR LES CULTURES MARAICHERES ET LES CULTURES LEGUMIERES


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lES CULTURES MARAICHERES  et les cultures legumières


INTRODUCTION :

Pour etudier les cultures maraîchères et les cultures légumières, il s’avère nécessaire de connaître l’agriculture et ces différentes branches.
L’agriculture : ensemble des activités destinées à tirer de la terre les productions des animaux et des végétaux utiles à l'homme, notamment sur le plan alimentaire.
L’horticulture : science et art de la culture des fruits, des légumes, des fleurs, des arbustes et des arbres fruitiers ou ornementaux. Elle a pour origine le mot «hortus» qui désignait autrefois les jardins des maîtres qu’ils utilisent autour de leurs maisons afin de produire des cultures vivrières pour satisfaire les besoins familiaux. Le domaine d’horticulture renferme plusieurs spécialités  notamment :
ü   Les cultures maraîchères : du maraîcher adjectif (maraîchère, maraîchers, maraîchères).S'écrit aussi: maraîcher, culture maraîchère en agriculture, c’est la production intensive de légumes et primeurs, on parle aussi des techniques maraîchères, cultures maraîchères. (Primeurs, saisons et contre saison) .Un maraîcher : nom commun - masculin, féminin (maraîchère, maraîchers, maraîchères).
ü   L’arboriculture fruitière :   branche de l’horticulture qui s’intéresse a la culture des arbres fruitiers (viticulture, agrumiculture, rosacées à noyaux, rosacées à pépins etc.)
ü   Pépinières d’arboriculture fruitière : (multiplication et production des plantes pour une nouvelle plantation)
ü   Floriculture : (plante à massifs, à fleurs coupées, en pot, rosier, espaces verts, jardins et parcours etc.)
ü   Arboriculture ornementale : (plantes ligneuses, arbres et arbustes utilisés pour l’ornementation)
 En effet l’horticulture se caractérise généralement  du reste de l’agriculture sur certains plans par plusieurs points de vues :

v  AU POINT DE VUE ECONOMIQUE :
 C’est une activité qui fait  appel à des capitaux importants pour produire (investissement, dépenses), des coûts élevés des opérations techniques (taille, éclaircissage, fertilisation etc.),des Coûts élevés de conditionnement (évaluation) et de stockage.

v  AU POINT DE VUE TECHNIQUE :
- Diversité des opérations techniques (tailles, pincement, palissage etc.)
- Action sur le micro climat (serres, tunnels, châssis etc.)
- Protection sans cesse contre les parasites animaux et végétaux)

v  AU POINT DE VUE BOTANIQUE ET PHYSIOLOGIQUE :
Les produits horticoles sont généralement fragiles et périssables et par conséquent, il faut des  moyens et des techniques très poussés pour sauvegarder les produits jusqu’au consommateur (chambres froides à atmosphère contrôlée, conditionnement, moyen de transport etc.) et tout cela nécessite des capitaux,  c’est à dire de l’argent.
v  CONCLUSION : en conclusion on peut dire que c’est un domaine qui exige des capitaux importants, de la  technicité élevée et des structures de commercialisation tés complexes. Ce  sont là quelques  caractéristiques du domaine des productions horticoles.

 


 

DEFINITON ET HISTORIQUE DES CULTURES MARAICHERES


          Le maraîchage ou cultures maraîchères, c’est la culture des légumes et celui qui cultive les légumes s’appelle un maraîcher. C’est en effet du mot marais que vient le mot maraîchage : qui est un terrain qui s’étend des marécages (d’abords en un lieu bas et humide où les masses d’air ont des variations de pression très faibles) consacré à la culture des légumes, il est très humifère, tourbeux, riche en azote et convient très bien aux légumes et surtout les légumes feuilles.
Autrefois dans l’actuel quartier du marais en France, se tenaient des petits agriculteurs qui produisaient des légumes pour le PARIS de l’époque et le nom de maraîcher est resté pour tous les producteurs des légumes.

IMPORTANCE DES CULTURES MARAICHERES AU MAROC


Les cultures maraîchères sont cultivées dans toutes les régions du MAROC, on les trouve aux alentours des les centres urbains et là où il y ’a possibilité d’irrigation (barrages, oueds, sources ou moyens de pompage…), toutefois certains légumes comme le melon et la pastèque peuvent être cultives en bour.
Le maraîchage à une grande importance dans l’économie nationale car il permet :
ü  la création d’un grand nombre d’emploi chaque année.
ü  La satisfaction des besoins en légumes des populations du pays.
ü  l’entrée de devises par le biais des exportations.
ü  L’approvisionnement de  l’industrie agroalimentaire et la transformation en matière première.

LES SYSTEMES DE MARAICHAGE AU MAROC

 

1/ Les cultures légumières :

Ce sont des cultures du plein champ, elles s’intercalent dans les successions des grandes cultures en occupant la place d’une plante sarclée. Les produits sont vendus en saison, ils sont soit consommés à l’état frais soit transformés par l’industrie. Les cultures légumières se caractérisent par :
ü  Des prix de vente généralement bas.
ü  Des surfaces unitaires importantes.
ü  Des possibilités de mécanisation.

2/ Les cultures maraîchères :


Cultures maraîchères du plein champs : se distinguent des cultures légumières par leur intensification ; en effet elles se caractérisent par :
ü  Des exploitations spécialisées dans la production des cultures maraîchères.
ü  Les investissements élevés.
ü  Des terres de bonnes qualités.
ü  Situation dans un climat favorable.
ü  Large emploi des fumures, produits phytosanitaires et technicité.
ü  Succession continue des cultures.
N.B. : culture intensive = culture sur une étendue restreinte produisant un fort rendement à l’hectare d’une façon continue.
Les cultures maraîchères abritées : ce sont des cultures qui se font à des époques anormales en utilisant des matériaux destines à transformer le micro climat local en un climat plus proche des exigences de la plante .ces matériaux peuvent être des serres, des tunnels ou des châssis. On distingue deux grands groupes de cultures sous abris :
Les cultures hâtées : ce sont des cultures abritées qui n’utilisent pas de sources de chaleur artificielles (presque 100%des cultures abritées)
Les cultures forcées : ce sont des cultures abritées qui utilisent des sources de chaleur artificielles.
n.b : cultures primeurs : ce sont des cultures qui arrivent au marché à une période anormale par rapport à la production de ce même marché.

LES TYPES D’EXPLOITATIONS MARAICHERES


Exploitation  polyvalente :
La production maraîchère polyvalente caractérise les exploitations qui cultivent un très grand nombre d’espèces légumières durant toute l’année; le plus typique est celui des ceintures maraîchères qui entoure les villes. L’existence des cultures maraîchères est liée aux faits suivants :
ü  Circuit de commercialisation simple et très sûre pour l’écoulement de la production.
ü  Vente directe aux consommateurs ou aux intermédiaires.
ü  Frais de stockage et de transport sont très limités.
ü  Grande adaptation des produits au marché, en effet la quantité de fraîcheur est maximale.
ü  Les exploitations rentabilisent très bien car elles utilisent de la main d’œuvre familiale.

Les exploitations  spécialisées :
Ce sont des exploitations presque spécialisées en production maraîchère et qui font appel aux techniciens maraîchers pour assurer la production intensive des légumes. L’emplacement de l’exploitation est en fonction :
  • D’un microclimat favorable pour la production des légumes.
  • Présence d’un sol convenable au maraîchage.
  • Proximité d’une voie de transport.
  •  
Le maraîchage abrité (cas particulier de maraîchage spécialisé, les cultures sont abritées par l’utilisation de différents techniques et moyens qui permettent de répondre aux exigences des cultures tout au long de leur cycle de développement pour afin de maintenir le marché è investissement énorme d’où la nécessité d’une bonne gestion pour éviter toutes les erreurs techniques.

 

Principales regions maraicheres au maroc

 

Elles peuvent être classées d’après leurs climats en trois grandes zones :
  1. Les zones maritimes : elles sont de loin les plus importantes parce qu’elles renferment la majorité des régions primeuristes ; ces régions réjouissant d’un climat clément résultant de l’effet de la mer sur ce dernier peuvent être classées comme suit :
Berkane, saidia : cette zone subit l’influence des vents marins, il est possible de faire les cultures primeurs uniquement dans la région de SAIDIA.
LARACHE : généralement la tomate, piment industriel et fraisier.
REGION KENITRA-RABAT : convient  mieux à la culture de saison que  des primeurs à cause des gelées suite aux effets des vents du nord et froid d’hivers.
  REGION ZENATA, MOHAMMEDIA ET CASA : zenata est la plus importante pour les cultures de primeurs, les sols sont silico-argileux abrités de la mer par des dunes de sable.
REGION EL JADIDA, EL OUALIDIA est la plus tempérée que la précédente cependant le sel contenu dans les sols atteint parfois  2g/l ce qui élimine la possibilité de faire certaines cultures comme le haricot de plus les vents d’ouest sont violents.
REGION D’AGADIR ; réjouit d’un climat tempéré et de sol généralement de bonne qualité, cette zone est la plus précoce du Maroc. Quoi que ces dernières années, cette région connaît de plus en plus un  manque considérable d’eau suite à la baisse remarquable du niveau de la nappe phréatique due aux années successives de sécheresse

2.     Les zones de l’intérieur

Il s’agit des trois régions suivantes :
Région de SAIS : Cette région est favorable aux cultures saisonnières irriguées ou en bour et des gelées fréquemment.
La plaine de CHAOUIA : voisine des zones primeuristes  de casa  et El jadida subit l’influence maritime .cependant il est impossible de faire les cultures de primeurs car au fur et à mesure que l’enfonce vers l’intérieur le climat devient sec.
Zone de BENI MELLALET MARRAKECH : beaucoup plus au sud subit des écarts plus importants de températures et des gelées fréquentes.

3.     Les zones montagneuses

Ce sont des zones à climat vigoureux avec chutes de neige. Les cultures maraîchères sont réalisées pour alimenter généralement  les marchés des villes estivales


CLASSIFICATION DES ESPECES LEGUMIERES

CLASSIFICATION BOTANIQUE

FAMILLE

GENRE ET ESPECE
NOM COMMUN
PARTIE COMESTIBLE
FRANÇAIS
ARABE
ANGLAIS
SOLANACEES
Lycopersium esculentum
tomate

tomato
fruit
Solanum melangena
aubergine

Egg-plant
fruit
Capsicum SP
poivron

pepper
fruit
Solanum tuberosum
Pomme de terre

Ipish potato
tubercule
CUCURBITACEES
Cucumus sativus
concombre

cucumber
fruit
Cucumus melo
melon

Musk melon
fruit
Citrillus vulgaris
pastèque

Water melon
fruit
Cucurbita pepo
courgette

squashe
fruit
Cucurbita maxima
potiron

marrow
fruit
LEGUMINEUSES
Phaseolus vulgaris
haricot

French pear
fruit
Vicia  fabae
fève

broabben
graines
Pisum sativum
Petit pois

Green pea
graines
Cicer arientinum
poischiche

Chik pea
graines
CRUCIFERES
Brassica oleracia
choux

cabbage
feuilles
Br.ole.var.capitata
Chou-pomme

cabbage
Pomme de feuilles
Br.ole.var.botrytis
Chou-fleur

cauliflower
inflorescence
Br.ole.var.gemmifera
Ch.de bruxelles

Brussel sprout
bourgeons
Br.ole.var.sabauda
Ch. De milan

cabbage
Pomme des feuilles
Brassica napus
navet

turnip
racines
Raphnus sativus
radis

radish
racine
COMPOSEES
Cynara scolymus
artichaut

artichoke
capitule
Cynara cardunculus
cardon


feuilles
Lactuca sativa
laitue

lettuce
feuilles
Cichoruim endiva
chicoree

endive
feuilles
Helianth tuberosusus
topinambour

jerusalem
tubercules
OMBELLIFERES
Dacus carota
carotte

carrot
racines
Apium graveoleus
celeri

celery
feuilles
Petrosalenum sativum
persil

parsley
feuilles
Coriandium sativum
coriandre


feuilles
Feeniculum vulgarie
fenouil

Swet fenel
bulbles
CHENOPODIACEES
Beta  vulgaris
betterave

rimorache
racines
Spinacia oleracia
epinard

spenush
feuilles

LILIACEES
Allium cepa
oignon

onion
bulbes
Allium sativum
ail

garlic
bulbes
Allium porrum
poireau

leek
Base des feuilles
Al.cepa var.aggregatum
echalotte

shallot.

bulbes
Asparagus officinalis
asperge

asparagus
turion
CONVULVULACEES
Ipomoa batas
Patate douce

Swet potota
tubercules
MALVACEES
Hibiscus esculentus
gombo

Ladys fingu
fruit
ROSACEES
Fragaria sp
fraisier

stawberry
fruit
MUSACEES

bananier


fruit

CLASSIFICATION CULTURALE


GROUPE DE LEGUME
ESPECES
Légumes feuilles
Chou pomme
Chou de Bruxelles
Chou fleur
Laitue
Chicorée
Epinard
Fenouil
Poireau
Céleri
Coriandre
cardon
Légumes racines
Betterave
Carotte
Navet
radis
Légumes tubéreux
Pomme de terre
Topinambour
Patate douce
légumineuses
Fève
Haricot
Petit pois
Légumes vivaces
Artichaut
Asperge
fraisier
Légumes fruits
Aubergine
Concombre et cornichon
Poivron
Tomate
Courge
melon


RENSEIGNEMENTS GENERAUX SUR LES SEMENCES MARAICHERES :
           

Espèces

Nombre de graines au gramme
Poids d’un litre de graines en gramme
Durée germinative en année
artichaut
25
610
6-10
asperge
50
500
4-5
Aubergine
250
500
6-7
Betterave potagère
50
250
6-10
carotte
900
360
4-5
Céleri à cote
2500
480
8
Chicorée scarole
600
340
8-10
Chou cabus
320
700
6-8
Chou fleur
550
700
5-6
Chou de Bruxelles
340
700
5-6
concombre
35
500
8
Epinard à graines rondes
110
560
5
fève
400 à 500/kg
650-750
6
haricot
700 à 850/kg
810-820
3
laitues
800
425
4
mâche
1000
280
5
melon
35
360
8-10
navet
450 à 700
670
4-5
oignon
250
500
2
poireau
400
550
2
Poirée (bette à cotte)
60
250
5
Petit pois
200à250/ (100gr)
700à800
3
radis
120
700
3-6
tomate
300
300à400
4
       
Espèces
Levée sur couche en jours
Levée en pleine terre en jours
Profondeur du semis en mm
Durée moyenne de la culture en jours
Artichaut
8-10
15
10
700-1400
Asperge
15
30
10-20
15-20 (A)
Aubergine
6-8
8 à15
12
140-160
Betterave potagère
6 à 8
6- 15
5-10
90-120
Carotte
8 à15
20-25
12
65-95
Céleri à cotes
6-8
20
4-5
160-190
Chicorée scarole
2
5-8
12
80-120
Chou cabus
3
4-5
6-8
100-150
Chou fleur
4
6 à 8
6-10
140-200
Chou de Bruxelles
3
5
6-10
180-300
Concombre
2-3
6-8
12-21
80-120
Epinard
-
10-12
15
45-120
Fève
-
8-12
30-40
90-100
Haricot
-
5-8
20-30
75 vert
120 grain
Laitues
3-5
6-8
6-12
60-90
Mâche
-
8-30
6-8
60-180
Melon
5-8
9-12
12-20
110-150
Navet
-
4-12
12
110-150
oignon
-
10-20
12
110-130
Poireau
-
8-15
12
120-150
Poirée (bàc)
-
6-8
15-20
50
Petit pois
-
6-15
35-50
105-130
Radis
-
3-4
12
18-25
tomate

6-10
6-8
110-160


ESPECES

EPOQUE DE SEMIS

QUANTITES A L’HECTARE

Ail
Sept - oct
40-50000c
Artichaut (graines)
Dec - mars
2 kg
Artichaut (plants)
Jllet - sept
10-12000plts
Asperges
février
1-1,5kg
Aubergines
Oct. nov. Fev. mar
0,5-1kg
Bettes, blettes ou poirées
Sept - avr
5kg
Betteraves potagers
Sept - avr
7kg
Cardons
oct - avr
1,2kg
Carottes muscades
Sept - nov
6 kg
Carottes diverses
Nov - mar
5 kg
Céleri
Jan - avr
0,3 – 0,5 kg
Chicorées scaroles
Jllet - oct
1 kg
Chicorées frisées
Jllet - oct . mar - avr
1,5 kg
Chou fleur hâtifs
Jui - jllet
1 kg
Chou fleur tardifs
Aout - sept
1 kg
Chou divers
Sept - dec
1 – 1,5 kg
Chou de Bruxelles
Jui - jllet
1 kg
Concombres et cornichons
Dec - mai
2 – 2,5 kg
courges
. mar - mai
3 kg
courgettes
Dec - mai . sept
4 kg
Echalotes (caieux)
Oct - jan
750 – 1000kg (360000c)
épinards
Oct - dec
15 – 20 kg
Fenouil
Jui - sept
4 kg
Fèves
Aout - nov
150 – 200 kg
Haricots
Aout sept . jan - fev
100 - 150kg
Laitues
Fev – mai . sept - nov
0,5 - 0,8kg
Lentilles
Automne ou printemps
75 – 100kg(l ou à la v)
Mâches
sept - jan
10 kg
Melons
Fev - mai
2 – 3 kg
Navets
sept – nov . jan - mar
2,5 – 3 kg
Oignons
Aout sept et printemps
2 –3 kg
Pastèques
Mar - avr
3 – 5kg
Persil
Toute  l ’ année
10 – 12kg
Piments et poivrons
Jan - mar
1kg
Poireaux
Aout - fev
1,5kg
Petit pois
Fev - mar
100 – 150g
Pomme de terre
Aout – nov . Fev - avr
1200 –2300 kg
Radis
Toute l’année
40 –50 kg
Tomate
Toute l’année
1 –1,5 kg
topinambours
Fev - mar
1200 –2000 kg




ASSOLEMENT ET ROTATION

 DEFINITIONS

L’assolement :

C’est la division des terres cultivées d’une exploitation agricole en autant de parties qu’il y’ a de cultures principales, c’est donc la répartition en surface des différentes cultures au cours de la même année ; c’est en quelque sorte une succession des cultures dans l’espace.  et l’ensemble des parcelles qui la même année portant la même culture constituent  « une sole ». Autrement dit l’assolement est le mode de combinaison des différentes soles.
La rotation :
C’est le fait de faire varier les cultures dans les soles de telle façon à respecter l’ordre suivant lequel les cultures se succèdent.

RAISONS D’ETABLISSEMENT DE L’ASSOLEMENT – ROTATION 

Elles résultent toutes du fait des inconvénients de la monoculture : c’est à dire un légume déterminé puise chaque année dans la même couche du sol les mêmes éléments, rejette les mêmes déchets et aussi attaqué par les mêmes parasites ;  si on le cultive indéfiniment à la même place ,le sol se fatigue ,le parasite qu’il l’attaque se multiplie  rapidement ainsi que la prolifération de certaines adventices , le légume vit alors dans des conditions de plus en plus difficiles, chose qui répercute  sur la culture.
A titre d’exemple les cultures maraîchères tendent à s’éloigner de plus en plus de la cote pour fuir cette zone épuisée et infestée de nématodes et maladies cryptogamiques.
Vulnérabilité (fragilité) de l’entreprise agricole en cas de conditions climatiques ou économiques défavorables ou des maladies cryptogamiques.
En effet c’est pour éviter les inconvénients de la monoculture qu’on conseille la pratique d’un assolement – rotation raisonné car s’il est bien conduit il permettrait :
Une conservation et une reconstitution de la fertilité du sol (éviter l’épuisement du sol)
Une économie d’engrais
Une bonne exploitation des terres
Une limitation maximale des risques d’infestation parasitaires  et la prolifération des mauvaises herbes
Le travail de la terre à des profondeurs et à des époques différentes



ASSOLEMENT- ROTATION RAISONNE


Un assolement maraîcher est difficile à établir il faut tenir  compte :
Ø  Du grand nombre d’espèces cultivées
Ø  A leur durée d’évolution qui varie d’un mois à un an et plus (laitue 2 à 3 mois, tomate 6 à 1an,artichaut 3 à 4 ans, fraisier 2 à 3 ans asperge 12 à 15 ans, topinambour 1 an etc.)
Ø  A leurs exigences climatiques et édaphiques
Ø  A la botanique de leur système racinaire
Ø  a leur importance économique
En général pour établir un assolement -  rotation, il faut tenir compte des règles suivantes :
A un légume a enracinement superficiel, faire succéder une plante à enracinement profond.
Aune plante d’une famille botanique donnée, faire succéder, un légume d’une autre famille.
A  une plante malade, éviter la succession d’une plante sensible à la même maladie.
A une plante vorace (épuisante), faire succéder une plante moins épuisante.
Malgré ces règles ci dessus, il est très difficile d’établir un assolement – rotation en raison de la spécialisation des entreprises agricoles, facteurs économiques, facteurs climatiques. On trouve grosso-modo trois types d’assolement : 
Assolement- grandes cultures
Assolement combine (général) : où l’on fait introduire à la fois les grandes cultures et les cultures légumières.
Assolement maraîcher : effectué surtout dans des entreprises agricoles à vocation maraîchère (zones côtières)

Suivant l’entreprise agricole et le nombre des cultures désirées, l’assolement peut être : biennal, triennal, quadriennal, quinquennal etc.
Remarque : le plan d’assolement peut être imposé pour le besoin national, par contrat avec une société(usine), par des conditions climatiques ou pédologiques, par des possibilités économiques, inspiré des voisins ou carrément fait au hasard
Exemple d’un plan d’assolement maraîcher à cycle triennal :
 C’est à dire ne fait appel qu’aux cultures maraîchères, il est caractérisé par un cycle de trois ans correspondants à trois espèces de cultures appelées cultures principales recommandées surtout à l’usage des légumes de grosses consommations, cultivés en grands carrés.

N.B : ce type d’assolement doit être interpréter assez largement interprété au cas où l ’

 voudrait faire introduire on sur l’une ou deux de ces parcelles , quelques cultures telles que : les salades, radis, navet, quelques plantes condimentaires : appelées cultures dérobées, qui sont des cultures de quelques semaines ; pratiquées dans l’intervalle des cultures principales, ces plantes ont généralement une croissance et un développement très rapide.

Conclusion : certaines plantes vivaces et surtout : asperge, fraisier, artichaut, cardon ne peuvent pas se situer dans l’assolement triennal puis qu’elles occupent le même terrain pendant plusieurs années. Dans ce cas il est souhaitable de laisser une parcelle pour ce genre de cultures exactement comme le cas des plantations arboricoles. Généralement les cultures considérées dans le plan d’assolement sont : les cultures maraîchères, cultures annuelles, pépinières etc.


LA  PEPINIERE  DES  CULTURES MARAICHERES


1)       Définition :

 En cultures maraîchères, la pépinière est un endroit consacré à la production des plants pour la production des légumes.
2)       Les avantages de la pépinière :
L’économie du temps et de la place, en effet elle permet d’attendre la libération du terrain par une culture précédente.
Si le semis est réalise sur couche, elle permet d’hâter la production.
Il est plus facile de bien travailler le sol sur une surface limitée et la fertilisée avec de la tourbe, terreau….
Tous les soins de la culture du semis jusqu’à la plantation sont très faciles car la surface est restreinte (facile à arroser, de protéger éventuellement les plantules contre les basses températures.)

3)      Les conditions préalables à l’installation de la pépinière des cultures maraîchères

Ø  Situation topographique :
Pour assurer un bon déroulement des travaux et faciliter l’exécution de tout système d’irrigation il est avantageux d’aménager la pépinière sur un terrain plat afin d’éviter tout risque de ruissellement et d’érosion à la suite des irrigations .en choisissant l’exposition sud pendant l’hiver et ombragée pendant l’été.
Ø  Sol :
Le sol doit êtres profond, léger et fertile.
Ø  Eau :
La pépinière doit être le plus possible près du point d’eau.
Ø  Clôtures et protections :
Pour éviter le pietinage ou gaspillage des plantules par les animaux.

LA MULTIPLICATION DES CULTURES LEGUMIERES


La multiplication consiste à propager les espèces en vue d’obtenir un certain nombre d’exemplaire à partir d’un seul individu ; toutefois on distingue deux types de multiplications :
M. ASEXUEE (VEGETATIVE) : c’est la production des plantes à partir d‘un organe ou une partie d‘organe végétatif d‘une plante.

M. SEXUEE (GENERATIVE) : c’est le procède de multiplication par graines ; résultantes de la fusion d’organes sexuels mâles et femelles (le résultat de la fécondation), et d’ailleurs la majorité des cultures légumières sont obtenues par semis car les graines de celles  ci assurent généralement une reproduction satisfaisante des caractères des plantes.

I.                    LE SEMIS

Définition : semis nom commun - masculin (semis)
EN agriculture : opération qui consiste à mettre en terre des semences
Synonyme: semailles
EN botanique : jeune plant issu de la germination d'une graine
 
Le semis est une opération qui consiste à mettre les graines en terre en vue de les faire germer, toutefois on distingue deux types et plusieurs types :
1)      LE SEMIS EN PLACE :
Destiné à produire les plants qui assurent leur cycle végétatif à l‘emplacement même où la graine a été déposé. ; Cependant ce mode de semis ne s‘applique qu’à des espèces dont la germination en plein terre n‘est pas difficile et à celle qui ne supportent pas la transplantation notamment la carotte, le navet, le radis, l ‘haricot, le radis …..
2)      LE SEMIS EN PEPINIERE :
Utiliser généralement pour la production des plants destinés à la plantation soit sous abri ou en plein champs. (On emploie aussi ce mode de semis lorsqu’on a affaire à des graines précieuses ou très exigeantes de soins particuliers et que l‘on préfère utiliser le terrain d‘une façon maximale. dans ces deux modes de semis on distingue grosso-modo trois méthodes de semis :

a)      LE SEMIS A LA VOLEE :
C’est un semis dans lequel les graines sont dispersées aléatoirement et d’une manière uniforme que possible et les graines sont enterrées par ratissage et plombage.
Les inconvénients :
Il n’économise pas la semence
Il rend difficile les travaux d’entretiens.
Les avantages :
La rapidité d’exécution
b)      LE SEMIS EN LIGNE :
C’est une opération qui consiste à mettre les gaines dans les sillons traces à l’aide d’un outil et qui sont espaces d’une distance variable selon les espèces .la profondeur est en fonction de la grosseur des graines et l’état physique du sol.
Les avantages :
Levée homogène.
Facilite des soins ultérieurs.
Economie de semences.
Possibilité de mécanisation
c)      LE SEMIS EN POQUET :
 IL consiste à confectionner des trous plus ou moins espaces et dans chaque trou on dépose 3 à4 graines ; cette méthode de semis est utilisée généralement pour les espèces à graines assez grosses et qui demandent des écartements importants ; cette méthode de semis présente les mêmes  avantages que la deuxième. (Adopter pour les cucurbitacées, petit pois, fève.)

II.                CARACTERISTIQUES DES SEMENCES

1)      LA PURETE SPECIFIQUE (P.S) : elle s’exprime en pourcentage ,en poids et parfois en nombre de semences pures .Les impuretés étant formes par des substances étrangères comme les graines de sable ,gaines mutilées (cassées) ne pouvant pas germées ,graines de mauvaises herbes ou d’autres espèces.
2)      LA FACULTE GERMINATIVE : les graines perdent avec les années leurs aptitudes, leur longévité est variable d’une part avec les espèces et d’autres part selon les conditions de récolte et de conservation.
La faculté germinative d’un lot de semence se définit par le nombre de gaines germant sur100 unités et capable de produire en plein terre des plantules viables et saines.
La faculté germinative et la pureté spécifique sont généralement combinées sous forme d’un seul paramètre appel : valeur culturale et définie comme suite : V C = F G * P S/ 100

EXEMPLE : lot1 FG=90%  PS=80%  donc  VC=72%      lot2  FG +75%    PS=96%   donc  VC=72%
La rapidité de germination des graines doit aussi entrer en billet de compte, elle s’exprime par l’énergie germinative c à d le pourcentage de graines ayant germées au tiers de nombre de jours admet pour la germination complète de l’espèce considérée, on estime que 50/ des graines doivent germer dans ce délai.
3)      PURETE VARIETALE : la pureté variétale est exprimée par le nombre de semences d’une espèce rapportes à1000et appartiennent bien à la variété considérable (nb/1000)
4)      DENSITE : les graines de petit calibre en regard avec la grosseur  normale des semences d’une espèce assure généralement une mauvaise germination et donne des plantes plus sensibles aux mauvaises conditions car elles sont pauvres en éléments de réserve.

5)      ETAT SANITAIRE : les semences peuvent contenir des germes des maladies et de ce fait elles doivent être désinfecter, la désinfection peut se faire au niveau du producteur de semences et aussi au niveau de maraîcher .ces traitements se font soit par trempage soit par poudrage humide.
6)      ADAPTATION À LA REGION DE LA CULTURE : les espèces légumières sont sensibles au milieu ; c’est pourquoi il est nécessaire de se procurer des semences provenant des cultures assurées dans  un climat sensiblement identique à celui dans lequel elles doivent être semé.
REMARQUE SUR LE PROCESSUS DE GERMINATION DES GRAINES 
La germination est le phénomène par lequel la graine passe de l’état de vie ralentie à l’état de vie active sous l’influence des conditions externes. Au cours de ce phénomène, l’embryon se nourrit des substances de réserve stockées dans l’albumen ou les cotylédons et ses racines se développent suffisamment, elle s’alimente dans le sol et se transforme en une jeune plantule.

CONDITIONS NECESSAIRES POUR LA  REUSSITE   D’UN SEMIS

LES CONDITIONS EXTERNES :

a)      Humidité : Elle est indispensable à la germination car l’eau ramollie les téguments et dissout par la suite les éléments nutritifs en réserve dans l’amande (albumen+coty) et les rend assimilable par l’embryon donc :
Si l’humidité est insuffisante, cette transformation ne peut pas se réaliser et par conséquent pas de germination.
Si l’humidité est excessive, on assiste à la pourriture de la semence et par conséquent arrêt de la germination.
Remarque : certaines graines ont des téguments très dures,  sont difficiles à ramollir, doivent être tremper dans de l’eau tiède pendant quelques heures pour faciliter leurs germination. On peut utiliser certaines substances chimiques, ou des techniques pour activer le ramollissement des téguments afin de faciliter la germination,  (Coriandre betterave…)
b)      Température : la température optimum de germination est variable selon les espèces mais la température moyenne de 14 à 20 convient généralement à la majorité des légumes potagers.
c)      Aération : une graine ne germe que si elle est en contact avec l’oxygène de l’air, donc il faut semer dans des sols meubles qui permettent facilement la pénétration de l’air si non  l’embryon s’asphyxie.
d)     Etat physique du sol : le sol doit être suffisamment léger, frais, aéré et perméable.
e)      Profondeur de semis : la graine doit être enterrer à une profondeur sensiblement égale à 2 ou 3 fois son diamètre. en sol humide ou lourd il est préférable de semer moins profond qu’en sol sec et léger.
1)      LES CONDITIONS INTERNES : (c’est à dire la qualité de la graine)
a)      Bonne faculté germinative (les graines perdent avec les années leurs aptitudes naturelles, leur longévité est variable selon les espèces, les conditions de récoltes et de conservation.
b)      Bon état sanitaire.
c)      Pureté spécifique et variétale.
d)      Densité



 PROCESSUS DE PRODUCTION DE PLANTS

I.                    TECHNIQUES DE PRODUCTION DE PLANTS



1)      SUR PLANCHES SANS TOURBE :( methode généralement utilisee pour les varietes fixes)
Ø  choisir un sol n’ayant jamais porte de tomate ni d’autres solanacees dans le cas echeant il est recommande de desinfecter le sol .
Ø  travailler le sol à30cm et briser les mottes.
Ø  delimiter les planches de semis de 5 m de long et de 1,20m de large.
Ø  incorporer à la sape du fumier bien decompose à raison de 8kg/m²
Ø  bien melanger le sol et fumier.
Ø  prevoir 30m² de pepiniere pour 100g de semences.
Ø  les dates de semis sont arretees en fonction des periodes de production et des previsions d’exportations et des varietes et des regions.
Ø  utiliser une semence certifiee, ayant un bon  pouvoir germinatif et indemne de maladies ( le cas echeant les traiter ) au thirame à raison de 2à4 g/kg de semences au manebe à raison de 2g/kg de semences.
Ø  utiliser 250g de semences /ha  pour les varietes fixes.
Ø  semer en lignes avec une densite de 3,5g/m² de pepiniere en espacant de 15cm les lignes de semis.
2)      SUR PLANCHES DE TOURBE : (méthode généralement utiliser pour les variétés hybrides)
--- choisir un lieu sain et pratique (irrigation contrôlée journalierement)
--- Délimiter les planches de5m à 20m de long et 1m20 de large.
--- si c’est possible installer un film de plastique perfore sur la planche
--- étaler sur le film plastique une couche de tourbe de semis humectée préalablement d’une épaisseur de 4 à 5 cm.
--- tasser convenablement la couche de tourbe.
  • prévoir 40 à 50 m² pour 70 à 80 grs de semences soit les besoins de la plantation d’un ha
  • semer en ligne avec une densité de 2 à 2,5 g/m², espacer de 10 à 15cm les lignes de semis.
  • couvrir les gaines par une couche de tourbe sèche tamisée ou non.
·         installer une ombrière et des brises vents.
3)      EN MOTTES : (pour les variétés hybrides)
4)       
  • Installer les ombrières sur une parcelle de 120 m²/ha
  • Prévoir 70 sacs/ha de terreau de 80litres pour des mottes 5.5.5 cm.
  • Prévoir une motteuse.
  • Humecter convenablement la tourbe.
  • Installer convenablement les bandes de film plastique d’environ 70cm de large espacées de 0,30cm.
  • Après  la confection des mottes les installer sur le film plastique en bande de 70cm de large en espaçant les blocs de mottes de 10cm
  • semer à environ 1cm de profondeur une graine par motte dans 80%, des mottes et deux graines par motte pour 20% des mottes.
  • couvrir la semence avec la tourbe fine tamisée ou du sable grossier.
  • dans le cas ou les trous de semis sont profonds il y a lieu de les combler partiellement.
5)      DANS DES PLATEAUX ALVEOLES : (presque la même chose qu’en mottes)
REMARQUE : s’assurer que la tourbe est exempte des maladies et parasites dans le cas échéant, il est nécessaire de la désinfecter.
Pour assurer une bonne germination, les plateaux, les mottes, les planches doivent être couverts d’un film plastique les 2 ou 3 jours qui suivent le semis

II.                ENTRETIEN DE LA PEPINIERE

+Ombrer les pépinières en cas de forte chaleur.
+desombrer les pépinières en cas de temps couvert.
+mettre les appâts empoisonnés à cote de la pépinière pour lutter contre les rongeurs.
+installer un filet insect- proof au niveau de toutes les ouvertures des serres.
+éliminer les plantes malades et chétives.
+éclaircir si le semis est trop dense sur les pépinières en planches.
+ irriguer tous les jours sur les pépinières en planches jusqu’au stade 2 feuilles et ensuite tous les deux ou trois jours en évitant de le faire aux heures chaudes de la journée.
+ couvrir les mottes (alvéoles) par un film plastique pendant 3 jours.
+ N’irriguer la pépinière en mottes (plateaux) qu’à la 3éme journée de semis
+ couvrir les mottes le soir et aérer le matin jusqu’à la levée.
+ éviter les excès d’eau.
+ traiter une fois par semaine dés le stade deux feuilles vraies contre les maladies cryptogamiques et noctuelles.


 LES PRINCIPALES INETRVENTIONS TECHNIQUES INHERENTES AUX CULTURES MARAICHERES

HABILLAGE : opération qui consiste à couper l’extrémité des racines dont le but de :
Faciliter la mise en place des racines.
Débarrasser les plantes des racines plus ou moins endommagées et partantes inutiles pour la reprise.
Eviter leur renversement et leurs cassures.
Favoriser l’émission de nouvelles racines.
Et en contre partie, pour établir un certain équilibre entre la partie aérienne et la partie souterraine, il est souhaitable de supprimer avec les doigts une partie de feuillage lors de la plantation pour réduire la surface d’évaporation afin d’éviter le flétrissement du plant.
PAILLAGE : technique utilisée surtout sous serre et qui a pour buts :
De limiter et empêcher le développement des mauvaises herbes
Relever la température au niveau du sol
Protège les fruits du contact du sol
Maintient l’humidité  au niveau du système racinaire
ECLATAGE ET DIVISION DE TOUFFES : c’est un procédé de multiplication qui ne s’applique que pour des espèces vivaces qui ne grainent pas ou qui demandent des soins particuliers pour le semis il s’agit d’un procédé qui consiste :
Soit à divisé une touffe en un certain nombre de fragment portant chacun une ou plusieurs pousses et des racines (cas des griffes de l’asperge)
Soit de dégager le pied mère demeurant en place et à détacher des éclats ou œilletons (cas de l’artichaut)
REPIQUAGE OU PLANTATION : c’est le fait de replanter les jeunes plantes soit à leurs place définitive soit plutôt pour qu’elles se développent dans des conditions favorables jusqu’à leur mise en place définitive.
On distingue :
PLANTATION à RACINES NUES : adoptée pour les végé2taux dont la reprise est faible c’est à dire résistantes à la transplantation à racines nues. (Laitue, oignon, poireau etc.)
PLANTATION EN MOTTES : généralement pour les plantes sensibles et abritées (qui présentent une reprise délicate exemple : melon, concombre, cornichon, tomate etc. et les espèces cultivées ou sous  abris).
Dans les deux cas les plants  provenant de la pépinière doivent être triés parfois habillés et conservés au frais en attendant la plantation.
BORNAGE : c’est un tassement de la terre autour et contre les racines et le collet des plants afin d’assurer plus intimement leurs contact avec les particules du sol et éviter toute formation de poches d’air autour de ces dernières et favoriser ainsi le départ normal de la végétation.
ECLAIRCISSAGE : c’est la suppression des plantes trop rapprochées, pour favoriser le développement de celles qui sont conservées.
DEMARIAGE : même chose que pou l’éclaircissage, mais cette fois appellation reste relative pour la betterave potagère, car la semence de cette dernière est un glomérule : qui est un fruit résultant de la réunion d’un certain nombre de fleur.
EBOURGEONNAGE : c’est le fait d’éliminer les bourgeons en vue de d’avoir une plante d’une bonne vigueur et  bien aérée cette technique  se réalise au stade très jeune des bourgeons (quelques mm de diamètre) car les bourgeons laissées à un stade très avancé auront comme répercussions :
Un affaiblissement de la plante du à la concurrence entre croissance-floraison et maturation des fruits.
Le manque d’aération.
La perte considérable des éléments nutritifs exportés par ces bourgeons.
EFFEUILLAGE : Opération qui consiste a enlever toutes les feuilles âgées, jaunâtres ou apparemment malades sur toute la hauteur de la tige .c’est une technique nécessaire pour certaines cultures sous serre notamment la tomate car elle permet :
Une bonne circulation de l’air au niveau de la plante, ce qui permet d’éviter le développement de maladies et une meilleure nouaison des bouquets inférieurs.
Un bon entretien et une récolte plus facile.
PALISSAGE : Opération qui consiste à fixer sur un support la ou les ramifications d’une plante pour faire prendre à l’ensemble une forme bien déterminée et la préserver des ruptures qui pourraient se produire par le poids du feuillage et des fruits  exemple (tomate, sous abris ou en plein champ)
TUTEURAGE : c’est le fait d’attacher contre un support une plante faible qu’on veut soutenir ou redresser  exemple (haricot à rames, petit pois etc.).
COUCHAGE : technique qui vise à augmenter le nombre de bouquets par plante en modifiant l’allure et l’orientation de cette dernière  en vue d’augmenter davantage le rendement par plante ; cette technique est adoptée généralement pour la tomate car c’est une plante qui se prête bien  et qui a une durée de vie assez grande
ECIMAGE OU ETETAGE : c’est arrêter la plante en longueur et ceci par élimination du bourgeon terminal, pour favoriser  le développement des bourgeons latéraux (melon), accélérer le développement et la maturation des fruits (tomate, melon, concombre).
OEILLETENAGE  (artichaut, bananier) : intervention qui consiste à éliminer précocement les rejets qui surgissent au fur et à mesure de développement de la plante. Elle est pratiquée continuellement pour réduire la compétitivité des rejets avec le pied mère.
DESTOLONNAGE (fraisier) : opération qui consiste à éliminer manuellement  les stolons (filets, coulants )suivant leur disponibilité sur la plante ; elle a pour but de réserver tous les éléments nutritifs pour la plante, en évitant toute concurrence étrangère.( Stolon : ramification particulière qui une fois en contact avec le sol forme rapidement des racines puis la vie autonome du jeune plant formé )EPISTILLAGE (bananier) : opération facile à réaliser, mais sa négligence a des conséquences néfastes sur la production. Cette élimination des pistils se fait manuellement, elle a pour but d’empêcher l’apparition de la maladie  appelée couramment en langage courant le <bout de cigare> due au champignon verticllium théobromae. Maladie déclenchée par la stagnation de l’eau sur le pistil qui peut provoquer la maladie
AERATION :
 Intervention technique nécessaire pour les cultures sous abri serre car si elle est bien gérée; elle permet de :
Diminuer l’humidité à l’intérieur de l’enceinte
Baisser la température pendant les heures chaudes de la journée
Lutter indirectement contre les maladies cryptogamiques
Améliorer la pollinisation
Renouveler l’air au sein de l’abri


 RECOLTE ET CONSERVATION DES LEGUMES

RECOLTE : pour permettre aux légumes de supporter les manipulations de transport, le stade de récolte doit être respecté, il varie selon les espèces, les variétés et la destination. La cueillette doit être faite avec soin en évitant de blesser les légumes ; les périodes de la journée les plus favorables sont le soir et le matin de bonheur .et grosso-modo on distingue deux stades différents dans la récolte de légumes :
LA RECOLTE DES PRODUITS :

 En Voie De Formation, alors qu’ils sont encore tendres et agréables à consommer tels sont : les choux, les artichauts, les asperges, les salades etc.
A L’état De Complète Maturité, les légumes secs, les légumes racines, exemple (petit pois, lentilles, échalotes, oignons, carotte etc.)
CONDITIONNEMENT :
Permet de protéger et de sauvegarder la fraîcheur et l’état  au stade de récolte des légumes, ce qui facilite leur commercialisation en attirant l’intention de l’acheteur. Dans ces conditions il y a des  règles à respecter  exemple :
- Protection des légumes en contact d’emballage,
- Aération à l’intérieur de l’emballage,
- Mise en relief de la qualité des fruits,
TRIAGE ET CALIBRAGE : permet d’éliminer les légumes anormaux et le reste sera calibré selon les normes exigées par le marché acheteur.
EMBALLAGE : doit être rigide, résistant pour bien protéger les produits de la production  à la conservation. Selon l’espèce et le marché, les emballages sont construits soit en bois, plastique, carton, soit en sacs.
COMMERCIALISATION : est l’un des créneaux les plus complexes et auquel le producteur doit faire beaucoup d’attention avant de se lancer dans une culture.
  Les cultures normales (de saison) sont destinées aux marchés intérieurs et les primeurs sont destinées  à l’exportation et au marché intérieur.

CONSERVATION :

 Les produits destinés à la consommation à moyen et à long terme exigent une conservation prolongée. Celle ci se réalise au moyen de matériaux, matériels et structures. On distingue :

CONSERVATION EN PLACE :
Technique qui convient aux légumes rustiques destinés généralement  à la consommation hivernale car ils pouvent supporter un long séjour en terre tels que salsifis, carottes, betteraves etc. c’est alors qu’à l’approche de l’hivers, qu’on devra couper les feuilles à la hauteur du collet et répandre sur les planches de ces légumes un lit des feuilles sèches.

CONSERVATION EN SILOS :
(Cachot souterrain réservé pour la conservation des produits agricoles) et on distingue aussi deux façons :
La première se réalise par une cavité creusée dans le sol dans laquelle seront placés des légumes racines, réservé pour le sol sain.
La seconde au ras du sol dans le cas des terrains humides.
Apres constitution de tas réguliers au moyen des légumes à conserver  préalablement préparés à cet effet , les silos seront recouverts de terre, puis de paille ; un petit fossé creusé autour de ceux ci permettra un meilleur assainissement de la plate forme sur laquelle reposent les légumes.

CONSERVATION EN CAVE OU EN CELLIER : (local souterrain ordinairement situé au-dessous d’habitation # grenier) : ces abris permettent de réaliser d’excellents magasins de conservation à la condition de les aménager (apport de terre, tracé de plates bandes)
CONSERVATION EN GRENIERS :
 Enfin, pourront être conservées au grenier les légumes secs tels que : haricots, petits pois, lentilles, fèves, ainsi que les aulx, échalotes ; ces derniers étant suspendues en bottes.

CONSERVATION DANS DES SECHOIRS : (oignon de conservation)

CONSERVATION DANS LES CHAMBRES FROIDES A ATMOSPHERES CONTROLEE

L’utilisation des chambres froides dans le domaine de la production et la conservation des cultures maraîchères est devenue une nécessité d’actualité ce qui permet :
·         De sauvegarder la fraîcheur et par conséquent la qualité  des produits destinés aux marchés de plus en plus exigeants.
·         D’alimenter les différents marchés et rendre  disponible les produits de qualité en tout moment et à des prix compétitifs.
·         De gagner  sur les prix au moment où la production est inexistante sur les marchés en périodes hors saisons.    

  

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