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LA PRATIQUE MAROCAINE DANS LE DOMAINE DE LA QUALITE


La pratique marocaine dans le domaine de la qualité

Au Maroc, la qualité, qui était reléguée au second rang durant les précédentes décennies, apparaît à l'heure actuelle comme étant un instrument privilégié du développement industriel et le catalyseur essentiel de la compétitivité des entreprises. Les pouvoirs publics, conscients de l'importance de la qualité, ont créé en 1987 une Direction spécialisée au sein du Ministère du Commerce et de l’industrie (M.C.I) dont la principale mission consiste à favoriser toutes les initiatives dans ce domaine et à créer l'environnement  garantissant toutes les chances de succès.
Ainsi, la politique élaborée et mise en œuvre par le MCI entend donner une nouvelle dynamique à la compétitivité des entreprises basée sur la qualité dans toutes ses dimensions et notamment la maîtrise des coûts dans tout le cycle du produit, le développement des compétences humaines, l'évolution vers le management participatif, la conformité aux exigences des clients et une meilleure identité des produits marocains.
Cette politique, qui s'inspire des différentes approches adoptées par de nombreux pays plus avancés dans le domaine et tient compte du contexte socio-économique du pays, intègre la dimension humaine comme facteur stratégique et axe moteur de toute démarche dans ce sens.
En fait, la qualité avant d'être une science exacte est d'abord une science à dimension humaine ; elle repose sur le principe que l'homme, quelque soit son niveau hiérarchique et grâce à sa formation, son expérience et sa sagesse, a toujours quelque chose à apporter à son entreprise. Pour cela, il faudrait lui créer l'environnement adéquat qui consiste d'abord à l'informer, le former, l'impliquer et le motiver pour qu'il puisse adhérer aux projets de l'entreprise et contribuer efficacement à leur réalisation.
Dans ce cadre, le programme du Ministère s'articule autour des trois axes suivants :
1. La réalisation d'un programme de sensibilisation des opérateurs économiques à la qualité ayant pour objectif principal d'amener les chefs d'entreprises à prendre conscience de l'importance décisive de cette discipline comme facteur essentiel de compétitivité dans le contexte économique actuel.
Cette prise de conscience devrait les inciter à lancer des programmes dans leurs entreprises avec la possibilité de faire appel aux services du Ministère pour les assister dans ce sens.
Par ailleurs, ces actions de sensibilisation concernent également tous les partenaires prestataires de services de l'entreprise qu'ils soient publics, semi-publics ou privés.
Elles visent à améliorer pour leurs comptes la qualité de ces services et de contribuer ainsi à l'instauration d'un environnement favorable à la promotion de la qualité dans les entreprises industrielles.

2. La formation des Hommes aux techniques de gestion de la qualité; ces techniques permettent à l'entreprise de mieux organiser ses compétences humaines qui, à leur tour, seraient en mesure d'appréhender les problèmes qui entravent la bonne marche de leurs activités et d'apporter les solutions appropriées.
Les programmes de formation récemment mis en œuvre par le Ministère du Commerce et de l’industrie concernent aussi bien les techniciens qui opèrent déjà dans les entreprises industrielles, que les futurs lauréats des Ecoles d'Ingénieurs et des Etablissements de Formation, qui joueraient dans l'avenir un rôle primordial dans la diffusion de ces techniques.
3. La vulgarisation des techniques des cercles de qualité dans des entreprises industrielles ; cette action revêt une importance particulière du fait qu'elle vise deux principaux objectifs : Le premier consiste à injecter dans le tissu industriel national des techniques qui se sont avérées performantes pour améliorer la qualité au sein des entreprises. Le deuxième est d'apporter au chef d'entreprise marocain des preuves factuelles de l'apport positif d'une démarche simple en matière de qualité, qui permet l'amélioration de l'efficacité de son organisation, la réduction de ces coûts de production, etc ... sans pour autant que cela nécessite des investissements.
Néanmoins, la promotion  de la qualité nécessite également la mise à la disposition des entreprises de moyens collectifs de base leur permettant d'identifier et de répondre aux besoins des consommateurs sur la base des normes et à travers des essais de conformité dans les laboratoires spécialisés.


Les organes de normalisation

Organes de normalisation
Tutelle
Missions
1.Conseil Supérieur Interministériel de la qualité et de la productivité

1.Premier Ministre ou son représentant
   Etablir des directives à l'élaboration des programmes de normalisation ;
   Donner un avis sur les projets de normes avant leur homologation ;
   Etudier toute question relative à la normalisation.

2.Service de Normalisation Industrielle Marocaine (SNIMA)

2.Ministère chargé de l’industrie

   Coordonner les activités des comités techniques de normalisation ;
   Promouvoir la normalisation à l'échelon national ;
   Représenter le Maroc auprès des organismes internationaux de normalisation.

3.Comité technique de normalisation regroupant les représentants de l'administration, des fabriquants, des utilisateurs, des laboratoires, des instituts de recherche, etc ..
3.Départements ministériels concernés par la normalisation
   Elaborer les projets de normes ;
   Lancer les projets de normes en enquête publique ;
   Réaliser toute étude technique concernant la normalisation

La procédure de normalisation
-  Phase de préparation par le comité technique de normalisation, à travers la collecte des données et des réunions avec les parties concernées.
-  Phase de validation par enquête publique lancée par le comité technique pour élargir la consultation.
-  Phase d'homologation par le conseil supérieur interministériel de la qualité et de la productivité qui reçoit les projets de normes du SNIMA.
-  Phase de publication au bulletin officiel de l'arrêté conjoint entre le Ministre chargé de l'industrie et le Ministre concerné par le produit.
-  Phase de diffusion, assurée par le SNIMA, selon un modèle recommandé par l'ISO.

Le statut des normes
Les normes sont facultatives et volontaires.
-  Leur application est obligatoire dans les clauses, spécifications et cahiers de charges des marchés passés par l’état, les collectivités locales, les établissements publics, ainsi que les entreprises concessionnaires d'un service public ou subventionnées par l’état.
-  Les arrêtés d'homologation peuvent rendre, également, l'application des normes obligatoire. C'est le cas, notamment, des normes qui touchent à la santé et à la sécurité des consommateurs.

Le bilan de normalisation
Les travaux réalisés dans ce domaine ont permis :
-  De développer une prise de conscience des différents intervenants à la normalisation ;
-  D'étendre progressivement la normalisation à des domaines qui étaient soumis uniquement à la réglementation (Agro-alimentaire et produits para-pharmaceutiques) ;
-  D'atteindre, jusqu'à maintenant, plus de 900 normes marocaines homologuées, une centaine de normes au stade final d'homologation et plus de 200 normes au stade d'adoption. Ces normes couvrent l'ensemble des secteurs d'activités économiques, y compris le secteur des services.

Parallèlement à ces travaux, il y a lieu d'ajouter :
-  L'enquête sur la normalisation pour évaluer le degré de pénétration des normes marocaines ou étrangères, identifier les sources de blocage pour l'adoption des normes et définir les besoins des entreprises marocaines. Le principal constat de cette enquête était le manque d'information.

3.2.  La certification

C'est la procédure par laquelle une tierce partie, le ministère chargé de l'industrie au Maroc, donne une assurance écrite qu'un produit, système qualité, service ... est conforme à des exigences spécifiées.
Cette technique permet au fabricant d'afficher publiquement la marque de conformité de ses produits aux normes marocaines, ce qui va le distinguer de ses concurrents, elle permet également à l'acheteur de s'assurer de la qualité des produits qui lui sont proposés.
La certification est devenue une nécessité impérieuse avec l'ouverture du marché aux produits étrangers.

3.3.  Les différents types de certification

-  Certification des produits ; conformité des caractéristiques du produit par rapport aux normes.
-  Certification des systèmes d'assurance qualité ; conformité de l'organisation de l'entreprise (normes ISO 9000).
-  Certification du personnel, notamment  les auditeurs qui doivent se conformer aux règles qui régissent l'audit.
-  Certification de certaines fonctions ; soudeurs, électriciens ...
Cette tendance de la certification des produits vers les certifications des entreprises s'explique par le fait que la certification des produits se limitait au contrôle par échantillonnage des produits, à leur sortie, alors que les normes ISO 9000 touchent toutes les étapes et garantissent par là la régularité de la qualité du produit.

3.4.  La certification des produits

Grâce à la concurrence, les utilisateurs des produits industriels ont, aujourd'hui, un choix de plus en plus varié. En revanche, ils ne disposent pas toujours d'informations objectives sur la qualité des dits produits.
La certification est un des moyens permettant d'apporter des garanties objectives sur le produit aux producteurs, aux distributeurs, aux utilisateurs ou aux consommateurs qui l'utilisent et ceci en attestant au moyen d'une marque et/ou d'un certificat de la conformité d'un produit, d'un service ou d'un système d'organisation dans l'entreprise à un référentiel donné (normes, spécifications techniques ...).
En effet, l'objectif essentiel d'une certification des produits est d'offrir à la fois au fabricant et à l'acheteur, un service capable de leur assurer :
-  Une appréciation sur la qualité des produits, qui peut être complétée par celle des moyens de production et/ou des contrôles de production ;
-  La détermination de leur conformité à des normes ;
-  L'expression de la preuve de conformité des produits, en particulier l'assurance donnée à l'acheteur, par l'organisme certificateur, de la permanence de la conformité à ces normes.
Par ailleurs, cet objectif ne peut être que dans la mesure ou le système de certification possède les caractéristiques suivantes :
-  Avoir pour texte technique de base une norme homologuée offrant aux usagers du produit un ensemble valable de garanties de qualité ;
-  Etre gérée par un comité indépendant au sein duquel sont associés producteurs, usagers et autres intéressés ;
Avantages de la certification
-  La promotion et l'amélioration de la qualité au sein de l'entreprise ;
-  L'amélioration de l'image de marque des produits nationaux ;
-  La valorisation et l'amélioration des normes nationales ;
-  Une meilleure identité aux produits nationaux à l'échelle internationale ;
-  La dynamisation de l'activité des laboratoires ;
-  La simplification du choix des produits pour le consommateur ;
-  Exiger des bénéficiaires de la marque des engagements précis avec mise en place d'un contrôle effectivement et régulièrement exécuté, et possibilité de sanctions efficaces ;
-  Etre accordée à des produits bien individualisés et exactement désignés et non pas à l'ensemble de la fabrication d'un même producteur.
La certification de conformité est alors l'affirmation par une tierce partie par laquelle elle est établie que des produits dûment identifiés satisfont à toutes les exigences de normes ou autres spécifications techniques déterminées.
Le fonctionnement du système de certification des produits au Maroc met en jeu différents partenaires dont les liaisons sont explicitées dans le présent document.
Définition de la certification des produits
La certification des produits c’est une reconnaissance par une partie tierce est indépendante que :
  Le produit est fabriqué conformément aux normes qui le régissent ;
  Le suivi de la qualité du produit est assuré  par les auto-contrôles exercés par les fabricants et par les visites de surveillance des agents de vérification.

Qu’est ce que la marque NM ?
C’est la preuve qu’un produit ou un service est conforme aux normes marocaines le concernant. Elle est délivrée par le Ministère du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat (MCIA).

Qui sont les intervenants dans la certification des produits ?

Intervenants
Attributions
Organisme certificateur :
Le Ministère du Commerce , de l'industrie et de l’Artisanat (MCIA)

Il est chargé de :
   Attribuer le droit d’usage de la marque de conformité aux normes marocaines.
   Surveiller, ultérieurement à l’attribution de la marque, le maintien de la conformité aux normes.
Comités Techniques de Certification :


Ils sont chargés de gérer les activités de la certification des produits : désignation des agents de vérification, examen des rapports de vérification et d’essais, décision de certification.

Secrétariat :
SNIMA

Le Service de la Normalisation de l’industrie Marocaine (SNIMA) assure le secrétariat des Comités techniques de certification.

Laboratoires :
Comités Techniques de Certification

Les laboratoires sont désignés par les Comités Techniques de Certification et sont chargés de réaliser les essais de conformité aux normes.

Agents de vérification :
MCIA

Le MCIA dispose d’un corps d’auditeurs qualifiés qui sont chargés d’effectuer les visites de vérifications et de prélever les échantillons nécessaires pour les essais.


Comment se déroule la certification des produits ?

Etapes de la certification
Procédure

Soumission de la demande

Toute entreprise désirant certifier son produit, conformément aux normes marocaines le concernant doit soumettre au SNIMA une demande ainsi qu’un dossier technique.


Examen de la recevabilité de la demande

Le SNIMA transmet la demande au comité technique de certification (CTC) concerné. Celui-ci procède à l’étude de recevabilité en examinant les documents que lui a adressés l’entreprise.


Réalisation de la visite de vérification

Le SNIMA désigne l’équipe de vérification compétente dans le domaine d’activité concerné. Cette équipe peut être réduite à un seul agent de vérification (responsable de vérification).
A la fin de la visite, le responsable de vérification (R.V) prélève du stock du fabricant des échantillons qu’il remet au laboratoire désigné par le CTC. Si cette opération n’est pas effectuée durant la visite, les échantillons sont prélevés sur le circuit commercial.
L’entreprise doit ensuite définir les réponses qu’elle compte apporter aux remarques et aux non-conformités détectées ainsi que le délai de leur mise en œuvre. Le R.V prépare par la suite le rapport de vérification définitif et envoie un dossier de proposition de décision au SNIMA qui le soumet au CTC pour décision.


Décision de certification

Après examen du rapport de vérification et des résultats des essais, le CTC prend la décision quant à l’octroi ou le refus de la marque de conformité aux normes marocaines du produit concerné.
Le certificat de conformité aux normes marocaines est attribué par le Ministre chargé de l'industrie.
Suite à l’attribution du certificat, l’entreprise a le droit d’apposer la marque de conformité sur les produits certifiés.




SCHEMA SYNOPTIQUE DE LA PROCEDURE DE CERTIFICATION DES PRODUITS



















1.   Déposition de la demande.
2.   Soumission de la demande au CTC pour étudier sa recevabilité.
3.   Si la demande est recevable: Désignation des agents de vérification.
4.   Information de l’entreprise et des auditeurs désignés.
5.   Réalisation de la visite de vérification et prélèvement d’échantillons.
6.   Remise des échantillons pour essais.
7.   Envoi des rapports de vérification et d’essais au SNIMA qui les transmet au comité.
8.   Transmission de la décision.
9.   Attribution du certificat.
10. Publication au bulletin officiel.



3.5.  La certification des entreprises

; Qu’est ce que la certification des entreprises ?
C’est une reconnaissance, par le Ministère du Commerce, de l’industrie et de l’Artisanat (MCIA) en tant qu’organisme certificateur, de l’efficacité du système qualité mis en place par l’entreprise suivant un référentiel déterminé. Ce référentiel est une norme internationale (série ISO 9000) éditée par l’Organisation Internationale de Normalisation (ISO) et homologuée en norme (NM ISO 9000).
L’acte de certifier une entreprise repose sur les points suivants :
-  Un référentiel par rapport auquel l’entreprise à certifier est évaluée (NM ISO 9001, NM ISO 9002 et NM ISO 9003).
-  Une évaluation par des auditeurs qualifiés.
-  Une certification proprement dite, par laquelle le MCIA, atteste la conformité du système qualité de l’entreprise au référentiel choisi.
; Qui sont les intervenants dans le processus de certification NM ISO 9000 ?
Organisme certificateur
Le Ministère du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat, en tant qu’organisme certificateur est chargé de :
-  Certifier, en tant que tierce partie, à la demande des entreprises, la conformité du système d’assurance qualité adopté par celles-ci aux exigences du référentiel choisi (NM ISO 9001, NM ISO 9002, NM ISO 9003).
-  Surveiller, ultérieurement à l’attribution du certificat, le maintien de la conformité aux prescriptions, des dispositions d’assurance qualité qui, pour l’entreprise considérée, ont fait l’objet d’une certification.

Comité d’Assurance Qualité
Le Comité d’Assurance Qualité est chargé de gérer les activités de certification. Présidé par le Ministère du Commerce, de l’industrie et de l’Artisanat, il est constitué de quatre collèges qui représentant l’ensemble des intérêts économiques nationaux, sans qu’il y ait prédominance d’un seul intérêt.
-  Collège A : composé des organisations professionnelles qui représentent les entreprises fournisseurs ou sous-traitants.
-  Collège B : composé des organisations d’acheteurs et des donneurs d’ordre.
-  Collège C : composé des organisations techniques ainsi que toute personne physique ou morale opérant dans la promotion de la qualité.
-  Collège  D : composé des administrations publics.
Les membres du comité appartenant aux quatre collèges, sont fixés par arrêté du Ministre chargé de l’industrie.

Commissions de certification
Elles sont issues du Comité d’Assurance Qualité et ont pour mission l’examen des résultats d’audit et la prise des décisions de certification.

SNIMA
Le Service de la Normalisation Industrielle Marocaine (SNIMA) assure le secrétariat du Comité d’Assurance Qualité.
Auditeurs
Le MCIA a qualifié un corps d’auditeurs qui sont chargés de réaliser les audits de certification d’entreprises selon la norme NM ISO 10011-1.

; Avantages de la certification NM ISO 9000 ?
-  C’est un stimulant pour l’organisation et l’amélioration permanente du système d’assurance qualité mis en œuvre dans l’entreprise.
-  Elle permet d’améliorer les relations  Clients/Fournisseurs, en donnant aux clients des garanties sur le respect d’une qualité régulière répondant aux performances prévues.
-  Elle aide à la conquête des marchés internationaux. De plus, les investigations des clients étrangers auprès des fournisseurs locaux peuvent être réduites (enquêtes et audits qualité très réduits).
-  C’est un instrument de motivation par excellence pour le personnel, en le poussant à atteindre un niveau de qualité de manière tangible.
-  Elle garantit la conservation des connaissances et des pratiques de l’entreprise.


; Quel modèle choisir pour la certification ?

Les activités suivantes sont-elles couvertes par le système d’Assurance Qualité de votre entreprise?







 















; Comment se déroule la certification des entreprises ?
Le processus de certification se déroule selon les étapes suivantes :
1.  Soumission de la demande :
La demande de certification est adressée au Ministre chargé de l’industrie. Elle doit préciser l’unité à certifier (raison sociale, adresse et effectif), les domaines d’activité, les autres unités de la société s’il y a lieu qui ne sont pas concernées par cette certification ainsi que le référentiel choisi pour la certification.
Cette demande est accompagnée du Manuel d’Assurance Qualité de l’entreprise.
2.  Examen de la recevabilité de la demande :
Le SNIMA procède à l’étude de recevabilité en examinant les documents que lui a adressés l’entreprise pour voir s’il est opportun de poursuivre le processus de certification.
3.  Désignation de l’équipe d’audit :
Si la demande est recevable, le SNIMA désigne l’équipe d’audit (responsable d’audit et auditeurs) compétente dans le domaine d’activité concerné. La date et la durée de cet audit ainsi que les références de l’équipe d’audit sont transmises à l’entreprise.
4.  Réalisation de l’audit :
L’équipe d’audit réalise l’audit conformément aux exigences de la norme NM ISO 10011-1. L’entreprise doit ensuite définir les réponses qu’elle compte apporter aux remarques et aux non-conformités détectées ainsi que le délai de leur mise en œuvre. le responsable d’audit prépare ensuite le rapport d’audit définitif et l’envoie au SNIMA. Les résultats d’audit sont examinés par la commission concernée.
5.  Décision de certification :
Après l’examen des résultats d’audit, la commission décide quant à l’octroi ou le refus du certificat. En cas de partage des voix, la question est soulevée au niveau du comité.
La décision finale est également notifiée à l’entreprise en motivant - s’il y a lieu le refus de certifier.
Le certificat est signé par le Ministre chargé de l’industrie.


SCHEMA SYNOPTIQUE DE LA PROCEDURE DE CERTIFICATION DES ENTREPRISES

















1.  Déposition de la demande.
2.  Si la demande est recevable : désignation de l’équipe d’audit et information de l’entreprise et des auditeurs désignés.
3.  Réalisation de l’audit.
4.  Envoi du rapport d’audit au SNIMA qui le transmet à la commission de certification concernée.
5.  Transmission de la décision
6.  Attribution du certificat.

7.  Publication au bulletin officiel.

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