Elevage ovine au Maroc
Elevage ovin au Maroc
Rôle économique
- l'ovin assure 40% de viandes rouges, 100% de laine et 20% de peaux.
- valeur de la production ovine : 4 milliards dh.
Rôle social
- L'élevage ovin une source de trésorerie permanente et facilement mobilisable milieu rural une source de revenu pour 70% de la population rurale et 20 % tirent leur revenu exclusivement de l'élevage ovin (zones de parcours de l'oriental, du moyen Atlas, Rhamna).
Rôle rituel du mouton
- Aîd El Adha, Fêtes familiales..
L'élevage
au Maroc participe au produit intérieur brut (PIB) agricole à hauteur
de 25.8%, soit 4.8% du PIB total. Il offre de l'emploi à environ 20% de
la population rurale active. L'élevage ovin revêt une importance de choix.
En effet, il participe à plus de 40% dans l'approvisionnement du pays
en viande rouge, soit une contribution de 21.1% de la production de viande
totale. En outre, il est rencontré dans toutes les régions du pays où
parfois il constitue la source essentielle de revenus des agriculteurs.
Sur le plan religieux, les ovins contribuent à perpétuer le rite sacré
d'Abraham, puisque environ quatre millions de têtes sont sacrifiées chaque
année à l'occasion de l'Aïd AI Adha.
Ensembles agro-écologiques
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Systèmes alimentaires
du cheptel
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Nombre de bovins et de petits
ruminants
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Nombre d'ovins par exploitation
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Par ailleurs, l'élevage ovin
joue d'autres rôles: il assure une trésorerie permanente pour la majorité
des éleveurs, il contribue à la fertilisation des terres cultivées par
la production du fumier et il approvisionne l'industrie en matières premières
(laine et peaux). La population ovine du Maroc est caractérisée par une
riche biodiversité. En effet, plusieurs races très variées et relativement
bien adaptées à leurs biotopes vivent au Maroc. Toutefois, leur productivité
est généralement faible. Ceci se traduit par une augmentation des prix
des viandes ovines qui sont passés de 18.3 dh/kg en 1980 à 51.4 DH/kg
en 1997 avec comme corollaire une diminution de la consommation. Parmi
les causes des modestes performances des ovins à l'échelle nationale,
on peut citer:
- le mode de conduite extensif: 99% des troupeaux sont conduits de
façon extensive où les animaux dépendent exclusivement des parcours
et des jachères pour leur alimentation;
- la fertilité des brebis (< 80%);
- la mortalité élevée des agneaux (>= 20%)
- la faible croissance des agneaux: les carcasses obtenues sont légères
ou tardives (<12 kg);
- l'absence de reproducteurs de qualité.
En
1980, la Direction de l'Élevage du Ministère de l'Agriculture a mis en
place un programme de développement de l'élevage ovin, communément appelé
"Plan Moutonnier". Ce plan a pour axes principaux:
- la délimitation territoriale de l'élevage ovin,
- l'incitation à l'organisation des éleveurs en groupements,
- l'amélioration de la productivité des ovins.
Au cours de l'année 1980,
l'Association Nationale Ovine et Caprine (ANOC) a vu le jour. Cette association
constitue actuellement l'instrument de base d'exécution des programmes
de la politique moutonnière.